:cité::forge: Ce n'est pas à l'éclat de la lame...

...Qu'on devine le blessé.

Perchée sur le toit de la Forge, Némésis humait l'air frais du matin. Seul quelques artisans aillant travaillé toute la nuit gardaient leurs bougies allumées. La jeune voleuse regardait pensivement par la fenêtre d'une maison, une mère laver ses deux enfants, éclaboussée elle se fâcha et distribua les gifles.
Némésis y pensait. À quoi ? Au fait qu'elle n'avait pas eut de personne pour la disputer, la câliner et la border le soir. Il était vrai que jusqu'à ses neuf ans elle avait une mère, mais celle-ci ne la chérissait que lorsque sa conscience l'en obligeait. C'était profondément injuste que personne n'ait la chance d'avoir une vraie bonne mère, une mère qui vous chérit, vous dispute et vous borde le soir.
Un choc brutal l'arracha à sa rêverie. Le choc se reproduisit, et ceci encore une fois, jusqu'à devenir très régulier. Némésis pencha la tête vers l'ouverture grossière qui servait de fenêtre à la Forge.
Un homme de forte taille et de corpulence égale frappait fortement un morceau de métal tout juste sortit du four. Elle se pencha de plus belle pour mieux regarder et aperçut la plus belle des épée, quoiqu'un peu fragile à vue d'oeil.
Elle était tellement penchée en avant que le poids de son buste entraînat ses jambes à terre et elle s'écroulat dans la poussière, laissant apparaître, un nuage de terre sèche.
L'apprenti du forgeron se precipita vers la fenêtre.

"Némésis ?"chuchota-t-il d'une voix étouffée.

"Chut ! Moins fort ! Aïe...mon dos..."gémissa la jeune Tiwilienne.

Le jeune homme, pourvue du magnifique don de guérison, appuya fortement ses mains dans le dos de Némésis. En quelques secondes, ses os se recollèrent ne laissant plus sentir la moindre douleur.

"Merci...À propos, j'ai encore une commande."

Elle sortit de son sac en toile un magnifique petit poignard, dont toute l'extrémité était brisée.

"Nom de...Comment t'as fait ça ?" rugit-il

"Battue..."gromela-t-elle

L'apprenti soupira et pris l'arme de son amie. À coup sûr, elle le briserait peu après sa réparation.

"Attend, c'est pas tout." dit-elle en joignant le geste à la parole.

Elle fouilla dans son sac et lui tendit un papyrus abîmé où étaient griffonnées plusieurs inscriptions.

"Voila, une quinzaine de flèches à pointe métallique, je te rembourserais, promis..."susurra-t-elle d'une voix mielleuse en lui faisant les yeux doux.

Le jeune garçon soupira puis souria. Il embarqua le papyrus et rentrit dans la Forge.
Némésis, contente de son coup, se décida une petite promanade. Rien n'était plus agréable que le matin à Gizeh. Un passage entre la fraîcheur et la douceur du soleil...
La jeune fille pensa à l'apprenti. Oh, bien sur, elle rembourserais, mais...Pas tout de suite, bien sûr...

Lek'kecha errait dans les rues sombres que le soleil n'éclairait pas encore. N'importe qui l'ayant vu se serait probablement posé des questions: qu'est-ce qu'une jeune fille à l'allure aussi fragile faisait dans le coin à cette heure-ci? Des mains délicates, une peau de pêche, certes pas une voleuse, ni quelqu'un ayant connu une enfance difficile... Mais voilà, personne ne faisait attention à elle. Bien que la jeune fille n'ait pas le pouvoir de se rendre invisible, c'était tout comme. Aussi discrète qu'une souris se faufilant le long des murs, elle jetait des regards inquiets autour d'elle. Ce qu'elle venait faire ici? Celà ne concernait qu'elle.
Elle parvint jusqu'à la forge d'où s'échappait une odeur de souffre mêlée à celle du métal chauffé à blanc. Elle avança dans la lumière du fourneau mais s'immobilisa tout à coup. Une jeune fille discutait déjà avec le forgeron, du moins le pensait-elle puisqu'elle n'était jamais venue. Une jeune fille qu'elle croyait reconnaître. En effet il lui semblait l'avoir déjà apperçue au palais, bien qu'elle ne lui ai jamais parlé. Comme elle n'en était aps sure et que de toute façon, même si elle la connaissait, elle n'avait pas spécialement envie qu'on sache qu'elle s'était rendue dans ce quartier à des heures peu recommandables, elle recula dans l'ombre pour attendre que la brune soit partie.

Merenwen se promenait dans la ville, vêtue d'une légère robe de lin fin, presque transparente, avec des drapés mouvants et aériens qui soulignaient sa silhouette fine et sa peau dorée. Jetée en travers de ses épaules, une pelisse zébrée en peau de tigre, plus décorative que réchauffante, d'autant que la chaleur, en cette saison sèche, était écrasante à Tiwele...

A sa ceinture pendait une magnifique épée d'apparat, qui étincelait au soleil du zénith. Une grande cassure s'étalait au milieu de la lame ciselée de runes...

Merenwen se dirigeait vers la forge. De loin, elle sentit les vapeurs de métal et de charbon, qui ne la dérangeaient plus depuis qu'elle avait pris l'habitude de porter elle-même ses armes au forgeron.

Elle écarta le rideau de feuilles de palmes qui obstruait l'entrée de la Forge, et passa la tête au milieu des fumées et des sueurs de l'effort...

"Auriez-vous un peu de temps pour l'épée d'une Héritière ?"

Elle sourit. Un homme abandonna son travail pour venir la rejoindre. Soudain, un bruit de chute derrière elle, et un apprenti en blouse bleue maculée de sueur, qui se précipitait pour soutenir la blessée et lui prodiguer les premiers soins Merenwen faillit intervenir, lorsqu'elle s'aperçut que le jeune homme était investi du pouvoir de guérison. soudain, elle reconnut la blessée...

"Oh, Nemesis ! Que fais-tu donc là ?"

[HJ: Wargh Crysou, tu respectes pas le règlement...]

Némésis s'était évanouiedans les conditions les plus étranges. Elle rouvrit les yeux avec un regard éberlué.

"Nan, c'est rien..."dit-elle en se frottant les tempes

Elle souria à l'apprenti et tourna la tête vers Merenwen. Elle fronça ses fins sourcils bruns, l'air de réfléchir puis sauta dans les bras de l'Héritière.

"Oh, pardonne moi Merenwen, je ne t'avais pas reconnue."dit-elle les larmes aux yeux.

Quelle joie intense de revoir une de ses (rares) amies ! Némésis dessera son étreinte et regarda Merenwen avec un des plus beau sourire qu'elle n'avait jamais affiché. Elle se tourna vers l'apprenti et ouvrit la bouche pour le remercier quand le forgeron fit irruption dans la pièce.

"Encore cette petite voleuse ?!"hurla-t-il de sa voix bourrue.

En appercevant la princesse il se calma et s'inclina respectueusement, tout chancelant qu'il était.

"Pardonnez-moi, altesse, mais que puis-je faire pour votre humble service ?"dit-il d'une voix hypocrite en jetant des regard méprisant à la jeune voleuse.

Némésis répliqua par un regard de vipère. Elle remarcia d'une hochement de tête le jeune apprenti et se dirigea vers la porte.

"Je t'attend dehors."glissa-t-elle à l'oreille de Merenwen tandis qu'elle sortait de la Forge.

Némésis sortit et huma l'air frais du matin, une nouvelle fois et s'approcha de la fenêtre de la Forge, histoire de connaître le problème de la princesse.

[moua, ze respecte pas le réglement ? Shocked

]

Merenwen sourit à Nemesis. Elle se précipitait pour l'aider à se relever lorsque la jeune voleuse se jeta dans ses bras. Maladroitement - elle n'avait pas l'habitude de tels débordements d'affection, surtout par la si discrète adolescente - elle lui tapota le dos et lança d'une voix espiègle :

"Ca fait plaisir de te revoir !"

Soudain le forgeron fit irruption dans la pièce et le sourire de Nemesis se crispa. D'une voix pincée, elle lui glissa qu'elle l'attendait. Bon, visiblement le forgeron ne devait pas être un des meilleurs amis de la petite voleuse... Elle soupira et sourit, pensant que pour une héritière, elle avait de bien d'autres fréquentations ^^

"Il faudrait que vous me répariez ça. Vous pouvez faire quelque chose ?"

Sa voix était inquiète.

"Mouais, on va voir c'qu'on peut faire"

grommela l'homme. Merenwen sourit, mit la main à sa bourse et glissa plusieurs piécettes de cristal dans la main de l'homme. Celui-ci, sans se presser, les fit scintiller au soleil, en vérifia la transparence, puis les empocha en déclarant :

"En fait, on arrivera bien à se débrouiller avec cette petite commission. Venez la chercher dans..."

"Commission ?"

s'indigna Meren.

"Hey, chez vous on paie le prix fort ! Méfiez-vous, le trésor n'a pas pour but de réparer les épées ! Si vous voulez une vie correcte et une belle ville avec de somptueux monuments qui résisteront au temps et resteront stables comme le ciel, vous avez intérêt à ne pas trop réclamer ! Je veux bien payer trois sed'natls de plus, mais ce sera mon dernier mot..."

Pour toute réponse, le marchand tendit la main. Avec un soupir, Meren y déposa à nouveau trois pièces de cuivre.

"Dans quinze jours !"

lança le marchand en détournant les talons.

La princesse poussa un long soupir, haussa les épaules et rejoignit son amie dehors. Elle était de dos, Meren ne résista pas à la tentation. Comme une gamine, elle s'élança avec vivacité et lui adressa une grande bourrade dans le dos avant de s'exclamer :

"Alors, comment vas-tu ?"

Tout en parlant, elle usa de son don de matérialisation pour créer dans sa main un pain fourré aux figues, et elle fit apparaître une gourde de lait de chamelle qu'elle tendit à Nemesis.

"Tu as soif ?"

Tandis que Némésis regardait avec insistance le jeune forgeron, elle ne vit pas Merenwen sortir de la Forge et se laissa stupidement pieger par la princesse, l'ouïe brouillée par les martellement venant de la Forge. Lorsque Merenwen lui sauta dessus, son coeur, jusque là bien tranquille, fit un bond prodigieux dans sa cage thoracique.
Némésis se retourna, la main sur sa poitrine, et toute haletante.

"Mais enfin...Merenwen...Tu...Tu veux ma mort ?"dit-elle en fronçant ses fins sourcils, essouflée.

Pour enfin arriver aux question de la princesse, elle se calma et respira calmement, jusqu'à ce que son rythme cardiaque ralentisse progressivement. Elle jeta un regard sévère à la princesse et se lança :

"Ma foi, je vais plutôt bien, si on oublie..."commença-t-elle

Son regard s'assombrit et la bonne humeur s'échappa de son visage à petits pas, pour aller se ficher sur un autre. Elle baissa les yeux ainsi que le menton et regarda ses mains.

"Si on oublie que..."tenta-t-elle de continuer

Elle n'y tint pas et regarda une larme s'écraser dans la poussière, suivit d'une seconde, puis d'une troisième, et nombreuses furent celles qui suivirent. Elle s'écrasa dans les bras de Merenwen et laissa les gouttes d'eau salée s'écraser sur l'épaule de son amie.

"Mon frère a disparu..."murmura-t-elle d'une voix larmoyante

Merenwen regarda son amie, estomaquée. Alors là, elle ne s'attendait pas du tout à ça. Elle la prit dans ses bras et tenta de retenir ses larmes. Malgré sa fonction d'Héritière et son apparence impassible, la prêtresse de Whali était une jeune femme sensible.

"Tu... tu es sûre ? ne sais-tu pas où il est ? Tu sais, je peux faire appeler les gardes et le faire rechercher partout ! Nus finirons bien par le retrouver ! Tu as un allié de poids : le gouvernement !"

Ses parles servaient autant à rassurer Némé qu'elle même. Et si le malheureux petit frère de son amie était... ?

Si l'enlèvement était irrécupérable ?

La gorge serrée, elle tapota dans le dos de la jeune fille.

"Je te promets que nous allons faire tout notre possible, mes soeur et moi, pour le retruver..."

Némésis dessera son étreinte et regarda Merenwen avec un regard embué de larmes.

"C'est lui qui est parti...Et j'ai peur, il n'a pas encore été initié...Il sais à peine se défendre !"

Némésis posa sur le rebord de la fenêtre de la Forge qui était très basse et remontat dans sa tête sa fuite. D'abord elle rentrait, le sac rempli de fruits et légumes du marché. La porte non fermée, les yeux de Kaazë, la façon dont il avait couru, comme si le diable était à ses trousses...
Elle jeta un oeil sur les victuailles que la princesse venait de faire apparaître et saliva en voyant le pain aux figues. Elle qui n'avait pas manger depuis avant-hier ! Son estomac le lui rappela en grognant férocement. Elle posa une main sur celui-ci et tenta de l'oublier. Une semaine que son frère avait disparu, une semaine qu'elle se laissait presque mourir.

"J'en veux bien un peu..."répondit-elle à la proposition de Merenwen

Elle porta la gourde a ses lèvres et laissa couler le liquide dans sa bouche. C'était la première fois qu'elle buvait du lait de chamelle, faute d'argent. Elle fut d'abord intriguée par la mixture laiteuse puis apprecia le goût sucré de la boisson, surtout qu'elle était très desaltérante. Elle s'aperçut, a force de boire, qu'elle avait entièrement vider la gourde de l'Héritière.

"Oh...Je suis désolée..."s'excusa-t-elle en voyant son erreur.

"Mais non, ce n'est pas grave"

sourit Meren en fouillant dans sa poche et en en sortant une poignée de dattes qu'elle déposa dans la paume de Némé.

"Mange, tu en as besoin, tu le vois bien."

Elle lui sourit.

Elle aimait aider les gens. Et voir son amie malheureuse lui faisait telleemnt de peine....

[C'est pas 5 lignes ça ! Va me chercher des noix de pécan au miel d'acacia exlaaaave xD ]

Némésis souria tristement à Merenwen. Elle lui redonna sa gourde tandis que ses yeux brillaient de plaisir en voyant les dattes. Elle les avala en savourant chacun des fruits. Elle repensa à tous ces marchands qui devaient se rassurer de son absence. Quel chance pour eux de ne pas avoir dans les pattes que quelques voleurs novices auquel il serait simple de taper sur la main pour les rappeler à l'ordre.
Le duvet de Némésis se dressa quand elle repensa brusquement à ce qu'elle avait entendu entre les étalages d'une boutique.

"Meren', est-ce vrai ce qu'on raconte ?"

[euh... t'en trouves à ~~Auchan~~ ? => désolée, pass droit à la pub gratuite XD]

Merenwen eut un sourire d'approbation en voyant son amie dévorer. Soudain, Némésis prit la parol et l'interrogea. La princesse fronça les sourcils.

"Ce qu'on raconte ? Qu'est-ce qu'on raconte ?"

Elle blêmit ; que voulait donc dire Nemesis ? était-ce une blague ? elle était de très mauvais goût... Merenwen prit peur. Cela aurait-il un quelconque rapport avec l'affaire des Ahomas ? Elle avait pourtant fait ce qu'il fallait pour que l'affaire ne s'ébruite pas ! Merenwen n'en avait aucune idée, mais l'avenir lui semblait soudain bien sombre...
Ruminant de sombres pensées, elle attendit avec angoisse la réponse de son amie qui finissait de déguster ses dattes.

[Y'en a commerce équitable à Rouen Bio ! ^^]

Némésis essuya sur son poignet le jus collant et sucré des dattes de ses lèvres.

"Je ne sais pas...Un peuple essayerais d'envahir Gizeh...Quelque chose comme ça..."

Némésis fronça les sourcils, l'air concentré, cherchant dans sa machoire les mots du marchand.

"C'est un nom qui ressemble à un nom de fruit...Tomahi...Non, plutôt Atoma..."hasarda-t-elle

Elle laissa tomber, rageuse. C'était vexant de ne pas se souvenir d'un nom aussi simple, Némésis le savait, elle en étais sûre ! C'était simplement que ça ne lui revenait pas sur le moment, c'est tout. Sa nervosité trahissait à présent son manque de patience et de bonne foi.

"Oh je sais plus...C'était pas facile à entendre, les marchands parlent tellement bas et il y a tellement de bruit sur la marché !"dit-elle, exaspérée

[euh je te rappelle que j'habite en ILE DE FRANCE mouaaa... XD]

Merenwen serra les dents, imperceptiblement. Elles marchaient dans la rue quand elle tourna dans une sombre ruelle, attirant bursquement Némé à l'écart.

"Les Ahomas"

chuchota-t-elle.

"Tu dis que tout le monde en parle ? mais c'est impossible, c'est un secret d'Etat !"

[désolée pas le temps de faire plus...]

[Pas grave, tu viens et t'en rpofites pour me faire un tit coucou ^^]

"Un secret d'Etat ? Tu es sûre

Némésis fronça les sourcils. Pour un secret, c'en était un de Polichinelle ! Comment quelque chose de si bien gardé avait put parvenir aux oreilles d'un commerçant ?

"Meren' ? Tu es sûre que personne n'as entendu quoi que ce soit ou n'as été prévenu avant vous ?" s'inquièta-t-elle subitement

Si c'était vrai, c'était désastreux. Kaazë était surement seul dans la ville. Et s'ils envahissaient Gizeh ? Et si Kaazë était fait prisonnier ? Et si elle aussi ? Et si les princesses étaient tuées ? Et si...
Tant de suggestions se bousculaient dans sa tête. Tant qu'elle serra sa tête entre ses mains pour essayer de les faire partir. Elle s'adossa contre le mur d'une des maisons de la ruelle et de grosses larmes commencèrent à perler de ses yeux couleur d'ambre.

[pourquoi pas ? XD mais ze lis touuuus tes pouuèmes avant (hystérique total - et elle fait du chantage en plus, méssante limaace !)]

Merenwen s'en voulut d'avoir attristé son amie. Elle glissa une main contre son dos et tapota son épaule en murmurant :

"Allez, ça va aller. Promis, nous allons le retrouver. Tu es bien sûre qu'il est parti... de son plein gré ?"

Elle grimaça, n'aimant pas laisser sous-entendre qu'il avait voulu fuguer.

"Certaine que personne ne l'a enlevé ?"

Bon. Cela s'avérerait plus facile. Elle poussa légèrement Némésis dans le dos, l'incitant à marcher avec elle pour la suivre en idrection du palais.

"Ne t'inquiète pas, je vais faire prévenir la garde, et nous allons le retrouver. Ne t'en fais pas... Tu reverras bientôt ton cher petit frère Kaäze."

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