:cité::marchands: Un voleur né...

Salut Nindë!
Il était heureux de revoir la jeune fille. Il en avait mare de ne voir que des têtes inconnues.
Tu en veux? demanda t-il en sortant de sa poche quelques abricots encore tout frais.
Il en mangea un et regarda autour de lui, analysant ce qui se passait autour de lui.

Nindë ouvrit de grands yeux et coupa le pain en deux.
Elle prit aussi un abricot.
"Merchi" dit elle la bouche pleine.
Elle lui présenta le pain.
"Tu en veux ?"

Avec plaisir!
Il prit le bout de pain que lui tendait Nindë et mordit à pleine dent dedans.
Ca c'était du festin ^^. Son ventre lui même ronronnait gentiment (c'est pour dire !)
Tu fais quoi comme boulot, Nindë?

Moi? Oh, je fais des petits boulots, comme décharger les convoits de marchandise. J'ai découvert que j'avais une force extraordinaire, alors je suis assez bien payé. Mais le problème c'est que les grands convoits n'arrive pas tout les jours. Alors des fois je vol...
Et la nuit? Continue ta phrase, j'ai pas entendu la fin, tu parlais dans ta barbe!
Le jeune homme avala son dernier abricot et jeta le noyau le plus loin possible.

Lek parcourait les étalages des yeux silencieusement, marchant à petits pas. La rue était animée et on pouvait aisément se fondre dans la foule. Un bruit infernal regnait dans la rue, mélange de cris, de pièces tintantes et de cageots jetés à terre. Lorsqu'elle faisait des courses au marché, la jeune fille était tiraillée entre deux sentiments: l'envie de partir car il y avait décidément trop de monde, et l'envie de rester parce qu'on ne la remarquai pas. Mais de toute façon elle était obligée de faire des commissions de temps en temps pour se nourrir.
Elle s'immobilisa devant l'étalage du marchand de fruits et légumes. Son choix se porta sur un melon qui avait l'air bien mûr. Elle décida de l'acheter ainsi que quelques pommes de terres importées de l'autre côté du désert. Elle les désigna au marchand qui les pesa à l'aide de petits poids en cuivre posés sur une balance. Pendant l'opération, Lek parcourut la rue du regard. C'est alors qu'elle vit des gens qu'elle connaissait. Elle les avait déjà croisés au palais au détour d'un couloir. Mais elle doutait qu'ils aient pû la voir. Elle était si discrète. Son regard croisa celui d'un membre du petit groupe. Elle détourna les yeux promptement et s'empressa de payer avec la menue monnaie qu'elle possédait.
Elle s'apprêtait à partir quand...

[je compte sur vous pour la suite ^^]

[quand personne ne s'interessait à elle ^^ naaan je plaisante Leeeek. pas le temps de faire du rp dsl]

[Loool Merci!!! Nan je plaisante... Eh, partez pas! Répondez quand même!
Désolée pour le flood soit dit en passant...]

La jeune fille lança un regard effrayé alentour quand elle sentit ses pieds quitter le sol. Instinctivement, elle fit apparaître un long bâton dans sa main pour se défendre. Puis elle réalisa que ce qui lui arrivait ne pouvait être le fait que de la magie et les seules personnes à savoir s'en servir dans la rue à part elle étaient les autres élèves.
Elle n'en était pas moins appeurée quand elle entra à nouveau en contact avec le sol au milieu du petit groupe.
Elle répondit à la question de Dynah d'une petite voix:
- Euuuh... oui.
Vlam! Ses yeux s'accrochèrent à un caillou posé en sol et n'en décollèrent plus.

Aménaa regarda la nouvelle venu se faire soulever par la jeune fille blonde qui
se disait "voleuse professionnelle".
Il jeta un regard interrogateur à Nindë, espérant qu'elle pourrait l'éclairer sur
l'identité des deux filles.
Un sourire étira ses lèvres fines et il répliqua, sur un ton qui lui était encore inconnu:
Voleuse professionnelle, hein? J'aimerais te voir à l'oeuvre... et là on verra si tu aussi professionnelle que tu le prétends.
La phrase était sorti toute seule et le ton qu'il avait employé ne plairait surement pas à tout le monde...

Eehhh!
Il éclata de rire et s'exclama:
Ok, t'es une bonne voleuse!
Il lui sourit et lui reprit ce qu'elle tenait dans les mains. Ces fou ce qui pouvait trainer dans ses poches des fois!
Je m'appelle Aménaa. Et toi?

J'ai 16 ans.
Il avait lancé ça au hasard. Quel age avait-il vraiment?
Aucune idée précise, ça c'était sûr.
Il n'avait de toute façon aucune idée de ce qu'il était, pourquoi il avait un don pour
voler et pour se servir d'arme. Il ne se souvenait de rien.

A part voleur? Oh et bien j'aide à décharger les caravanes de marchandises qui entrent
dans la ville. On me paye bien car j'ai une grande force. Mais les caravanes de ce genre
n'arrive qu'une fois par semaine, alors pour compenser je vol.
Et toi, tu ne fais que voler?
Il jeta un coup d'oeil à Nindë. Elle semblait s'ennuyer.

Nindë haussa les épaules. Elle s'ennuyait un peu.
"Pourquoi ? Tu peux le laisser tranquille."
Elle regarda Aménaa et Dynah. Ils semblaient bien s'entendre.
"Bon je vais vous laisser."

[Comment ça je me suis esquivée entre temps? On ne fait pas de manipulation, je ne devrais pas avoir à le rappeller... enfin bon,je t'en veux paspour cette fois. On va dire que je ne suis pas partie...]

Lek n'avait pas bougée mais avait quand même risqué quelques coups d'oeil inquiets vers les protagonistes. Dynah semblait être une jeune fille très sûre d'elle. En un sens, elle l'enviait, elle qui était si timide et qui ne savait pas parler ouvertement. Finalement, Dynah sembla s'ennuyer et partit en volant. Lek resta donc seule avec Aménaa et Nindë.
Un lourd silence s'installa, personne ne sachant quoi dire ou que faire. Après un long moment à se torturer l'esprit et à retourner le problème épineux qui s'imposait à elle, à savoir prendre la parole, elle décida qu'elle devait parler. De toute façon, elle ne pouvait pas rester là toute la journée sansrien faire bien que cette perspective lui sembla très attrayante en comparaison de parler devant les autres qu'elle connaissait à peine. C'était dans ces moments là qu'elle se rendait compte à quel point sa timidité était maladive et handicapante. Autant parfois elle se complaisait entre ses quatre murs de silence, autant en d'autres occasions celà la gênait énormément. Pourtant, ce qu'elle avait à dire n'était pas très difficile, mais pour elle si!
Son visage vira au rouge pivoine et elle se tordait les mains à tel point que ça commençait à lui faire mal.
- Je... murmura-t-elle. Je dois partir.
Et sans attendre de réponse et sans même s'assurer que ses compagnons avaient entendus, elle pivota sur ses pieds et fendit la foule, se maudissant de n'avoir pû dire autre chose.