:palais::jardin: Dort...

Merenwen marchait tranquillement dans les allées parsemées de fleurs rares et au parfum délicat. En cueillant une, elle huma son parfum, puis la jeta dans l'herbe où elle se recolla comme par magie... l'héritière du dieu de la Vie prenait soin en la nature.

Elle aperçut une jeune femme allongée dans l'herbe. Curieuse, elle s'approcha. Tiens, c'était celle qu'elle avait rencontrée sur les remparts. Mais que faisait-elle dans le palais ? Sa curiosité piquée au vif, elle entama la conversation avec la jeune fille qui semblait endormie :

"Euh, bonjour ; que fais-tu donc dans le Palais Royal ? Tu n'es pas une héritière !"

Moi?
A l'arrivée de l'Héritière Dynah s'était redressée.
Oh moi... Je me faufile partout... Alors le Palais, un temple ou le marché...
Elle fit un clin d'oeuil à la Princesse.
Au fait, ai-je le droit de vous tutoyer?

[hj : tu commences toujours tes phrases par "moi ?" ^^]

Merenwen sourit. Deux jeunes citoyennes dans le palais, ce n'était ps banal... mais bon, elle laisserait passer. Le but n'était pas de brider les citoyens et de leur interdire tout accès à leurs gouvernants... et puis un peu de compagnie n'était pas de refus ^^

Elle reporta son attention sur les deux jeunes femmes.

"Non, restez là... Oui, si tu le désires, tu peux me tutoyer, je ne suis pas un vieux croûton , j'ai ton âge après tout."

Sa phrase était enjouée mais, très vite, son naturel taciturne reprit le dessus. Ne sachant que dire, elle se mura dans le silence, qu'elle maudissait mais ne repoussait jamais... Telrùnya et Uyuviel, ses soeurs, étaient les seules à savoir la sortir de ses mondes imaginaires et de ses philosophiques réflexions...

{Moi? oui! Ptdr...}
Ok mam'selle.
Elle sauta sur ses pieds et défroissa sa tenue de cuir.
Elle salua l'autre fille, qui était super mimi.
Elle faisait penser Dynah à... un petite souris blanche. Ok! Baptisée Souris Blanche.
Comment t'appelles-tu?

[pas 5 lignes çà... ^^ çà ira pour cette fois XD
et oui, c'est à toi que je dis çà ]

Merenwen regarda la "petite" avec douceur. Elle avait l'air gentille, mais si désemparée... au fond de son coeur, la princesse sentit qu'elle était triste, et docile. Elle s'approcha et lui tendit franchement la main :

"Bonjour, toi ! Comment t'appelles-tu ?"

Elle s'agenouilla pour la contempler. Rousse, petite de taille, les oreilles pointues, elle était mignonne et jolie. Ses yeux exprimaient la douceur et semblaient agrandis par la stupeur de voir une Héritière s'adresser à elle, comme si elle se sentait... inexistante.

Lek'kecha ourit grand les yeux, incrédule. Voilà que deux personnes s'adressaient à elle de manière naturelle et ouverte et à vrai dire celà la gênait. Et qui plus est l'une d'entre elle était princesse!
Elle se retint de s'incliner devant l'héritière du royaume tant celle-ci était aimable mais baissa la tête. Le pourpre lui monta aux joues et elle dit, d'une voix peu assurée mais calme:
- Mon nom est Lek'kecha et je viens du royaume de Tiwele.
Elle n'ajouta rien et garda les yeux rivés au sol en signe d'humilité. Il semblait que rien ne puisse la sortir de ces hauts murs de silence dont elle s'était entourée.

- J'ai 14 ans, répondit la jeune fille.
Les deux autres ouvrirent des yeux ronds. C'est vrai qu'elle faisait plus jeune que ça. Pourtant l'année prochaine elle serait majeure. Mais elle n'y pensais pas encore. Son esprit était comme planant au dessus des choses et des gens. Elle ne voyait de la terre que ce qui s'offrait à elle. Et elle priait. Beaucoup. Elle priait pour que la vie perdure et que l'eau continue de couler.
Et elle écoutait. Elle ne savait qu'écouter et pas parler. Aussi se taisait-elle.

[je voulais faire un nouveau sujet... mais puisqu'il y en a déjà un, autant se servir ^^]

Une ombre, qui venait de sauter d'un toit proche appartenant au palais, apparu soudainement dans le jardin. C'était un jeune homme grand et bien bati, les yeux et les cheveux de la même couleur étrangement bleue-blanche. Vu la tête qu'il tirait, il ne s'attendait pas à tomber sur les trois jeunes filles.
Il faut dire qu'il en avait eu de la chance avant de tomber ici! Il avait escalader un des mur du palais grace à d'innombrable fissures dans la roche, avait esquivé les regards des gardes au agais (pas aussi aux agais que ça finalement) et grace à une grande vitesse et une indéniable agilité, était arrivé dans les jardins sans encombres, éspérant mettre la main sur de la nourriture facilement puisque que le jardin était remplis d'arbres fruitiers en tout genre. Mais c'était sans compter sur la présence des trois jeunes filles...
Que faire? Fuir le plus vite possible avant que l'une d'elle ne donne l'alerte?
Non. Il était affamé. Depuis combien de temps n'avait-il pas mangé? Depuis qu'il avait reprit ses esprits sur la rive du Nil, la faim le prenait jusqu'au fin fond de ses entrailles.
Il essayait de se rappeler ce qu'il s'était passé avant, mais il ne restait rien de ses souvenirs. Pas un seul morceau.
Il s'approcha finalement d'un petit pommier...

Nindë regardait les jardins bouche bée.
C'était.... magnifique. De sa courte vie, elle n'avait jamais vu une si belle chose. Sans doute n'était elle qu'au début de ses surprises.
Quoi ? Des arbres fruitiers ? Le ventre de Nindë gargouilla. Des pommiers ! Avait elle le droit de cueillir les pommes ? Juste une petite, çà ne se verrait pas.
Elle s'approcha. Elle était près... mais trop haute pour la petite jeune fille.
Nindë poussa un soupir gros comme une montagne.
"Zut..."
Elle ne pouvait détacher son regard des pommes.

Nindë reconnut le nomade.
Elle attrappa la pomme au vol.
"Merci. "
Elle croqua dedans, tout en regardant s'il n'y avait pas des arbres plus petits. Elle en trouva un. Ses fruits n'étaient pas très beau, mais au moins, elle pouvait les attrapper.Elle regarda le nomade, curieuse.
"Tu es élève ? "

Elève?
Il avait entendu dire que la ville avait une sorte d'université.
Bah j'aimerais bien mais... euh c'est payant je suppose?
Si c'était le cas, il ne pourrait pas assister aux cours. Dommage.

Nindë réfléchit.
"Pour être franche, je n'en ai aucune idée. C'est mon père qui m'a dit que j'irai à cet université. Je ne sais pas s'il a acheté mon inscription ou pas. Et je ne le saurais jamais,il est mort."
Nindë désigna le groupe de filles.
"Va leur demander.Peut être qu'elles le sachent."

A l'évocation de la mort du père de la jeune fille, Aménaa eut une pensée pour ses parents. Qui étaient-ils? Le cherchaient t-il en ce moment même ou étaient-ils morts eux aussi?
Le jeune homme répondit:
Tu crois? Mmh j'ai pas très envi de me faire remarquer...au faite, c'est quoi ton nom? Moi c'est Aménaa...
*Enfin je pense...*

Nindë lui sourit.
"Ah ! tu t'es enfin décidé à me dire ton nom ! Je m'appelle Nindë."
Elle haussa les épaules.
"Ne pas te faire remarquer ? pourquoi ? De toute manière tu es sans doute déjà remarqué par une dizaine d'espions."

Quelque chose lui disait que moins il y aurait de gens qui le connaitraient, mieux ça irait.
Il attrapa une autre pomme et mordit à pleine dent dedans.
Je pense que j'irais jeter un petit coup d'oeil au cours. Si c'est gratuit il laisseront entrer, si ça ne l'est pas, il me jeterons dehors. Ce ne sera pas dure à comprendre.
Il lui fit un clein d'oeil puis s'intéressa aux remparts, se demandant s'il devait passer par là où tout le monde passaient, ou par là où il était arrivé.

La jeune homme fronça les sourcils.
Tu crois qu'Aménaa n'est pas mon vrai prénom?
Puis il haussa les épaules:
Oh et puis après tout je m'en fiche...
"T'es vraiment pressé comme garçon."
Ah bon, tu trouves? Ah ah...
Soudain tout se brouilla dans son esprit. Une vue sur une sorte de demi globe entouré d'eau laissa place au noir. Juste pendant une petite seconde. Puis l'esprit d'Aménaa relaissa place au noir et aux pensées.
C'était quoi ça?

[c'est bizarre quand même, les voleurs entrent vraiment au palais comme dans un moulin... ^^]

[t'as oublié les sens interdit ! DVD ^^ ]

Nindë ouvrit de grands yeux noirs.
"Quoi çà quoi ?"
Elle plissa les yeux.
"T'es pas malade ? Il n'y a rien eut ! "


[aah mon perso est une fille si.. simple]

[fallait renforcer la garde! ]

Aménaa se serait gifflé. Mais quel crétin! Nindë n'avait pas pu voir... pourtant ça avait l'air si réel...
Rien. Je crois que je me suis égaré ... mais ça avait l'air si réel!
Il décrivit le globe avec précision à la jeune fille.
Puis il attendit sa réaction.