Alména courait, heureuse de sentir le vent glisser dans ses cheveux. Les autres passants ne la voyaient pas, pourr la simple et bonne raison qu'elle sautait de toit en toit. La jeune fille arreta sa course sur la dernière maison en face de la grande porte qui donnait sur le désert. Comme d'habitude, son envie de liberté la prit dans un étau glaçant. Sans le savoir pourquoi, elle n'avait pas vraiment l'impression d'apartenir à cette ville. Comme si elle faisait à tout jamais partie d'un cycle oublié depuis des lustres. Alména soupira : pourquoi ses parents lui avaient-ils interdit de sortir de la ville ? Ne serais-ce quà quelques mètres seulement de la muraille ?